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Aromathérapie huiles essentielles description

L’aromathérapie

Qu’est-ce que l’aromathérapie ?

L’aromathérapie est une branche de la phytothérapie qui utilise uniquement les huiles essentielles (HE) et les hydrolats (HA ou HY) extraits de plantes « aromatiques ».

L’histoire de l’Aromathérapie…

Le terme « Aromathérapie » a été créé en 1928 par René-Maurice GATTEFOSSE (1881-1950). René-Maurice GATTEFOSSE est considéré comme le père fondateur de l’aromathérapie. Sa passion pour l’aromathérapie provient d’une brûlure à la main : une explosion aurait eu lieu au sein de son laboratoire, son premier réflexe aurait été de mettre sur sa main de l’huile essentielle de Lavande qui était dans un flacon à sa portée. Impressionné par la rapidité et la qualité de la guérison sans aucune séquelle, il a consacré le reste de sa vie à la recherche dans l’aromathérapie. En 1950, le docteur Jean VALNET a continué les travaux de recherches de René-Maurice GATTEFOSSE à la suite de son décès. En 1975, Pierre FRANCHOMME, biochimiste, développe ses recherches sur l’aspect antiviral des HE et invente le chémotype (CT ou HECT). Le CT est basé sur une analyse par chromatographie qui permet de déterminer la composition d’une HE en étudiant chaque molécule biochimique ainsi que leur concentration. Ces informations fourniront des indications sur le potentiel thérapeutique de l’HE.

Quels sont les principales méthodes d’extraction des HE ?

La première méthode est la distillation à la vapeur d’eau et la seconde méthode est l’expression mécanique à froid. La majorité des HE est obtenue par la 1ère méthode c’est-à-dire la distillation par entrainement à la vapeur d’eau des composés aromatiques de la plante, sous basse pression et sans aucune utilisation de composé chimique. La seconde méthode est plus simple mais n’est applicable que pour les Citrus de la famille des Rutacées (Bergamote, Citron, Mandarine, Orange et Pamplemousse). Cette méthode consiste à briser de façon mécanique à froid les poches à essences des zestes frais des agrumes afin d’en recueillir les essences. Le produit obtenu se nomme « essence » et non « huile essentielle » car aucune modification liée à de la vapeur ou à des solvants chimiques n’a eu lieu.

Quelle est la différence entre une huile essentielle, un hydrolat et une eau florale ?

Une huile essentielle est un concentré de molécules aromatiques obtenu après distillation d’une partie de plante (feuilles, fleurs, etc.) par entraînement à la vapeur d’eau. Lors de la distillation de la partie de la plante, des molécules aromatiques légères s’évaporent avec la vapeur d’eau. Cette eau, chargée des molécules aromatiques de la plante distillée s’appelle un hydrolat. En résumé, un hydrolat n’est ni plus ni moins que l’eau résiduelle obtenue après avoir été séparée du produit de la distillation (l’huile essentielle). Dans les hydrolats, la concentration en molécules aromatiques est faible (< 1%), c’est la raison pour laquelle ils sont très faciles d’utilisation auprès des personnes fragiles comme les bébés, les enfants, les femmes enceintes et allaitantes ainsi que les personnes âgées. Le procédé d’extraction de l’eau florales et de l’hydrolat est identique, la seule différence entre un hydrolat et une eau florale se situe au niveau de la partie de la plante qui est distillée. Une eau florale est le résultat de la distillation d’une fleur ou d’une sommité fleurie (bleuet, lavande etc.) tandis que l’hydrolat est le résultat de la distillation des parties d’une plante autre que la fleur (feuilles par exemple).

Quel est le temps de conservation d’une huile essentielle et d’un hydrolat ?

Après ouverture, une huile essentielle peut se conserver environ 6 ou 7 ans dans un flacon opaque, à l’abri de la lumière, de la chaleur et de l’humidité. Un hydrolat peut se conserver jusqu’à 1 an après ouverture à condition de le laisser au frais dans le réfrigérateur.

Comment bien choisir ses huiles essentielles ?

Pour bien choisir ses HE, plusieurs critères sont à prendre en considération. Il y a le mode culture de la plante (biologique, sans intrant chimique), la façon de récolter (mécanique ou manuel), le moment de la récolte, l’année et le lieu d’extraction de la plante (plante de l’année ? Cueillie sur place ou transport par avion, bateau, autre ?), les conditions d’extraction de la plante (eau utilisée, temps de distillation), la pureté de l’huile (pas d’ajout d’autres substances ni de modification de leur couleur ou structure moléculaire). L’appellation botanique en latin, la partie distillée de la plante (fleur, feuille, racine) l’origine géographique et le mode d’extraction doivent apparaitre sur le flacon. Idem pour le chémotype (CT) : il est nécessaire pour connaître la spécificité biochimique de la partie de plante distillée et ainsi pourvoir l’utiliser en thérapeutique. Enfin, pour vous garantir une sécurité optimale, prenez en compte également le conditionnement de l’HE : elles doivent être dans des flacons en verre opaque. L’étiquetage doit être complet (cf. lignes ci-dessus) et contenir un numéro de lot pour assurer la traçabilité, une date d’extraction et une date limite d’utilisation.

Est-ce que les huiles essentielles sont dangereuses ?

Comme tout principe actif, les huiles essentielles peuvent être dangereuses si l’utilisateur ne respecte pas les précautions d’emplois. Les critères qui font la dangerosité d’une HE sont :

  • La (ou les) famille(s) biochimique(s) qui la compose. Certaines familles biochimiques comme les cétones contiennent des molécules qui peuvent être neurotoxiques à haute dose comme le carvacrol dans l’Origan compact par exemple. D’autres huiles essentielles sont connues pour être abortives comme les menthes qui sont d’ailleurs interdites pendant la grossesse. Il existe des HE utérotoniques c’est-à-dire qu’elles entrainent des contractions de l’utérus (clou de girofle), il faudra veiller à ne pas l’utiliser avant d’être arrivée au terme de sa grossesse et bien la diluer à 20% minimum dans une huile végétale avant application cutanée car elle est également dermocaustique. Les huiles essentielles ou essences contenant des coumarines sont photosensibilisantes (souvent les agrumes) c’est-à-dire qu’il ne faut pas s’exposer au soleil dans les 6h à 8h après la dernière prise sous peine de voir apparaitre sur la peau des tâches qui ne partiront pas.
  • La voie d’administration, il y a des voies qui sont plus risquées que d’autres comme la voie orale, la voie sublinguale, la voie rectale et vaginale. Pour la voie cutanée : attention aux risques d’allergies (il est recommandé de mettre une trace d’HE dans le pli du coude et d’attendre 24h afin de vérifier qu’il n’y ait pas de réaction allergique) et attention également aux HE dermocaustiques (c’est le cas des HE de Cannelle), il est donc recommandé de les diluer dans une huile végétale avant application sur la peau. Il est formellement interdit de mettre des HE directement dans les yeux, le nez ou les conduits auditifs.
  • La quantité. En plus des deux autres critères énoncés ci-dessus, la quantité est un facteur très important à prendre en compte, il faut être extrêmement vigilant : 1 goutte ce n’est pas « Zut, j’en ai fait tomber 2 : oh bah tant pis » NON ! 1 goutte c’est 1 goutte.

 

Voici quelques règles de base pour vous protéger :

  • Privilégier les HE faciles à utiliser : éviter celles dont les molécules et familles biochimiques représentent un risque de toxicité,
  • Privilégier les voies d’administration les moins risquées,
  • Respecter les précautions d’emplois et les conseils d’utilisation.
  • En cas de doute, abstenez-vous ! Ne prenez pas de risques et ne faites pas prendre de risques à d’autres personnes notamment aux personnes fragiles (bébés, enfants, femmes enceintes et allaitantes, personnes âgées).
  • Le recours aux huiles essentielles doit être ponctuel, raisonnable et raisonné : on cherchera toujours la cause de la cause d’un déséquilibre plutôt que d’avoir recours à une molécule quelque qu’elle soit pour masquer un dysfonctionnement.
  • Il n’y a pas de question bête : posez des questions à votre professionnel de santé ou de bien-être formé à l’utilisation des huiles essentielles. Si le sujet vous intéresse, n’hésitez pas à vous former auprès d’organismes qui proposent des formations sérieuses.

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