Naturopathe Enfant – Femme
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Naturopathe Enfant – Femme
L’enfant à naître va hériter du patrimoine génétique de ses parents. Ce patrimoine comprend les forces et les faiblesses de chacun des parents. A ce patrimoine génétique vont s’ajouter d’autres facteurs tels que l’alimentation, l’exposition à certains polluants, l’état de bien-être physique et émotionnel des parents. Ce patrimoine et ces facteurs exerceront une influence sur l’expression des gènes de l’enfant et auront un impact sur son état de santé.
Cet article détaillera point par point les optimisations que les futurs parents pourront mettre en place pour s’offrir et offrir à leur enfant un état de santé optimal. Dans certains cas, la préparation à la grossesse peut permettre de réduire certains maux liés à la grossesse : nausées, jambes lourdes, hémorroïdes etc.
L’idéal serait que les parents optimisent leur hygiène de vie entre 3 mois et 1 an avant la période de conception désirée.
NOTE IMPORTANTE : Si vous découvrez que vous êtes enceinte et que vous n’avez pas eu le temps de vous préparer en amont : pas de panique ! Si vous êtes déjà parents et que vous n’avez pas optimisé votre hygiène de vie avant de concevoir : pas de panique non plus ! Les optimisations pourront se faire ultérieurement dès lors que vous ne serez plus ni enceinte, ni en cours d’allaitement. Idem pour votre enfant : les optimisations pourront se faire à n’importe quel âge de sa vie.
Des aliments de bonne qualité et variés pour équilibrer les apports en nutriments. Liste non exhaustive des aliments à privilégier et à éviter en période de préconception :
A privilégier :
Les aliments le plus brut possible : pas ou peu transformés,
Les fruits et des légumes de saison, biologiques (sans pesticide),
Idéalement faire ses petits-plats maison,
Les protéines de bonne qualité : viandes, œufs, légumineuses, petits-poissons gras,
Les bons gras (oméga-3) avec les huiles végétales de 1ère pression à froid de type caméline, noix, colza => à conserver au réfrigérateur pour éviter l’oxydation,
Les céréales complètes (non raffinées) riches en vitamines du groupe B : avoine, épeautre, farines complètes, germe de blé, orge, riz sauvage, sarrasin,
A éviter :
Les excitants : alcool, tabac, café, sodas,
La consommation d’aliments ultra transformés => si en lisant l’étiquette du produit, il y a plus de 3 ingrédients que vous ne connaissez pas : reposez le produit,
Les aliments riches en sucre raffinés et en acide gras transformés => lisez les étiquettes pour vérifier les taux de sucre pour 100g du produit ainsi que la composition en acide gras.
Les perturbateurs endocriniens sont néfastes pour la fertilité et pour le fœtus en développement. Parmi les PE, on retrouve les métaux lourds, les engrais, les pesticides, les COV (composés organiques volatiles) dans le mobilier neuf etc. Pour aller plus loin sur le sujet, je vous propose de lire l’article « Endométriose, infertilité et métaux lourds ».
Les PE sont associés à une moins bonne qualité spermatique chez l’homme, c’est le résultat d’une étude menée par des scientifiques Suisse et publiée en mars 2021 sur le site de l’université de Genève [1].
Les PE génèrent tout un tas de dérèglements hormonaux chez la femme et ont un impact non négligeable sur la grossesse je cite : « Plusieurs études suggèrent notamment qu’une exposition au Triclosan pour les femmes et à certains phtalates ou au paracétamol pour les hommes serait associée à un allongement du délai pour obtenir une grossesse […]. Ensuite, les perturbateurs endocriniens favoriseraient la survenue d’issues défavorables de la grossesse : fausse couche, prématurité (en particulier avec les pesticides organochlorés) et petit poids de naissance […]. Une association a également été retrouvée entre l’exposition à des composés perfluorés (PFC) et un risque augmenté de diabète gestationnel […] » [2].
Ci-après, un extrait de l’article [3] « Les perturbateurs endocriniens » du 11 août 2022 publié sur le site de l’institut national du cancer, je cite : « la période d’exposition la plus critique correspond à la vie embryonnaire, moment de grande fragilité de l’être humain en construction. ».
Une fois que l’alimentation est optimisée et que l’exposition aux PE est limitée, il conviendra de vérifier la vitalité des parents. En fonction de celle-ci, une cure détox pourra être envisagée afin de nettoyer le corps de tous les déchets, toxines et toxiques accumulés. Par exemple, si la future maman a pris la pilule contraceptive pendant plusieurs années, il pourrait être intéressant de nettoyer son organisme et notamment son foie à l’aide d’algues et de plantes pour retrouver un fonctionnement hormonal naturel et optimal.
La cure détox ne s’adresse en AUCUN CAS :
Aux femmes enceintes ou allaitantes,
Au bébé et à l’enfant,
Aux personnes ayant une faible vitalité,
Aux personnes sous traitements médicamenteux,
Aux personnes ayant des troubles du comportement alimentaire (TCA),
De la conception au post-partum, il existe des besoins spécifiques. Par exemple, au moment de concevoir, l’homme aura plutôt besoin d’apports équilibrés en oméga-3 DHA, en vitamine D et en co-enzyme Q10 pour disposer d’une quantité suffisante et qualitative de spermatozoïdes. Le zinc et le sélénium optimiseront la mobilité des spermatozoïdes.
La femme aura plutôt besoin d’apports équilibrés en :
Vitamine D pour équilibrer la balance entre les œstrogènes et la progestérone et ainsi améliorer la fertilité,
Magnésium pour soutenir le système nerveux et prévenir les éventuelles carences dues à la prise de contraceptifs hormonaux à plus ou moins long terme. Le magnésium est aussi un cofacteur pour l’absorption des vitamines du groupe B,
Vitamines des groupes B (B2, B6) et C car certains contraceptifs hormonaux (pilule, stérilet, implant) peuvent entrainer des carences,
Vitamine B9 pour limiter les risques d’anomalies lors du développement de l’embryon/fœtus,
Ces apports peuvent se trouver dans l’alimentation ou sous forme de complément alimentaire. Le site de l’ANSES donne des indications claires et précises sur les apports journaliers recommandés (AJR). En prévention, un professionnel de santé peut vous conseiller des bilans biologiques personnalisés pour rechercher d’éventuelles carences. De nombreux laboratoires indépendants proposent maintenant des bilans très complets mais il faut savoir que ceux-ci ne sont pas remboursés par la sécurité sociale car il s’agit de prévention santé.
S’il n’y a aucune contre-indication de la part des professionnels de santé qui vous suivent (sage-femme, gynécologue, médecin traitant), l’activité physique est tout à fait possible et même recommandée pour favoriser une bonne circulation sanguine et lymphatique, apporter une bonne oxygénation des tissus.
Vous pouvez pratiquer toutes les activités physiques qui vous font plaisir et qui sont adaptées à votre état de santé (période de préconception, différents trimestres de grossesse, post-partum). Voici quelques exemples d’activités physiques qui peuvent être pratiquées en période de préconception ou pendant la grossesse (sous réserve d’un avis médical) :
L’aquabike (cf. article « endométriose, grossesse, est-ce compatible avec l’aquabike ? »),
Le yoga doux,
La natation,
La marche à pied,
L’important est de vous écouter et de vous arrêter pour vous reposer chaque fois que vous sentez que cela s’avère nécessaire.
Facile à dire avec tous ces chamboulements hormonaux et ces changements d’habitudes qui se préparent ! N’ayez crainte, le naturopathe dispose d’une palette d’outils et de techniques permettant de vous accompagner et d’accompagner vos émotions dans cette formidable aventure. Le naturopathe est là pour vous écouter, pour écouter vos craintes et vos inquiétudes avec toute sa bienveillance.
Les outils que je propose en cabinet pour accompagner les émotions :
Les massages bien-être relaxants,
Les plantes (huiles essentielles, hydrolats, bourgeons etc.),
Les méthodes de relaxation et de gestion du stress (training autogène de Schultz par exemple).
Article rédigé le 2 avril 2023 par MoNaturo
Sources de l’article : Article de Mme Cécile MACHEFFE, enseignante en naturopathie paru le 18 novembre 2020 sur le site de Myrtea Formations
[1] Source : https://www.unige.ch/communication/communiques/2021/les-perturbateurs-endocriniens-menacent-la-qualite-du-sperme
[2] Source : extrait du mémoire nommé « PERTURBATEURS ENDOCRINIENS : PLACE DANS LA PREVENTION REALISEE PAR LES SAGES-FEMMES » présenté et soutenu par Filloux ép. Camus Dominique. Lien : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-03336959/document
[3] Source : extrait de l’article « Les perturbateurs endocriniens » du 11 août 2022 publié sur le site de l’institut national du cancer
